Destination finale 12

13 décembre 2006

Ouais, Destination Finale comme dans le film qui fait peur et 12 parce que je sais plus trop à quel numéro ils en sont, mais je suis quasiment sure qu'ils n'ont pas encore fait le 12, alors je peux me permettre. En plus le 12, tu sors... So, why Destination finale, et ben bicause jeudi mon collègue, le fou marmonnant boudeur [oui, lui aussi a pris du galon depuis ma promotion...], il aurait du mourir. Oui m'sieur, dame, il aurait du périr la tête éclatée mais il n'en a rien été. Jeudi, je sais pas trop si vous vous souvenez car c'est loin et depuis, un weekend, de l'eau et du jus de schrtoumphs ont passé sous les ponts et dans mes veines et c'est un peu confus; jeudi, donc, je me souviens très bien que le vent soufflait fort entre les tours et dans le ciel. Un vent à décorner, les boeufs, les cocus, les boucles de ceinture ringardes à tête de taureau et à faire se retourner le plus balèze des parapluies. Ainsi en début de cette venteuse matinée de jeudi, je suis assise à mon bureau et mon collègue est absent. Un chef me montre un truc hyper compliqué que je ne comprends pas. Pour passer le temps je regarde par la fenêtre. Comme c'est pas intéressant question vue, des arbres violés par le vent, je me déconcentre et regarde ailleurs : damned ce nouveau qui vient d'arriver est vraiment vilain, ha tiens c'est marrant ça, la poignée de la fenêtre n'est pas dans le même sens que les autres....[ben on s'occupe comme on peu hein...].
Alors petit point technique ou nous nous arrêtons sur les fenêtres de ma tour de travail. Enfin arrêtons nous sur les fenêtres c'est une expression hein, au pire arrêtons nous en dessous ou à proximité des fenêtres (mais toujours à l'intérieur du batiment), c'est moins dangereux. Ainsi, comme dans beaucoup de tours en verre renfermant des employés en attendant qu'un avion leur rentre dedans, dans la tour ou je travaille les fenêtres peuvent se la raconter dans trois positions différentes à savoir : 1/fermée, 2/ grande ouverte (position spéciale je me suicide du sixième) ou bien 3/entre-ouverte comme si c'était un vasistas, mais c'en n'est pas un. La logique étant comme les All Blacks, implacable, vu qu'il y a 3 positions de fenêtre, il y a fatalement 3 position de poignées (mais quelle aventure trépidante que la lecture de ce post !). Fin du point technique, limite technologique sur les fenêtres.
Donc jeudi, je regarde par la fenêtre, puis j'observe la fenêtre en elle même, pour finir, grande folle que je suis, par regarder les poignées. Là je me dit, c'est marrant, la poignée de la fenêtre à coté de moi, elle est dans l'autre sens par rapport aux autres, et pourtant la fenêtre est fermée... Ayant la mémoire d'un poisson rouge, je pense rapidement à autre chose à savoir, Guy Roux, mon nouveau collègue tu crois qu'il est encore puceau ? si non, qui a bien pu le déniaiser, sa mère ? J'en suis à ses réflexions forts intéressantes j'en conviens quand tout à coup VLAN ! (onomatopée pour dire qu'un truc violent se produit), v'la ti pas que la fenêtre, profitant d'une bourrasque de vent de force 12(minimum), s'ouvre en grand dans une envolée de feuilles, de minipouces en voyages, de bourrasque de pluie et avec grand fracas. Ainsi, mes précédentes observations s'étaient révélée exactes ! [ha, je l'savais !! j'ai toujours raison de toute façon] : la fenêtre au dessus du bureau de mon collègue n'était pas fermée [juste collée par la crasse...]. Donc si ce dernier avait été présent ce jour, il se serait fait défoncer l'arrière du crane par cette fenêtre récalcitrante. Mais quand je dit, défoncer l'arrière du crane, c'est pas pour faire dans le gore et appâter le chalant, non, vu la violence de l'ouverture soudaine de cette fenêtre, il aurait été gravement blessé. Je l'imagine se prenant la fenêtre dans le crane... Déjà, pour commencer, un fois le choc passé et des bouts de sa cervelle répandus un peu partout sur le bureau, je suis sure et certaine qu'il se serait mis à chialer comme un gros bébé. En agitant ses bras, et en poussant des "hou hou", comme Cyril, le finaliste castra de la star'ac6. Oui paske mon collègue, c'est le sosie de ce mec. Il a les même attitudes, toujours en train d'agiter ses mains en l'air quoi qu'il se passe : hé le marmonnant, t'as un rappel à faire - hou hou [agitation de bras] j'aime pas faire des rappels. Hé le marmonnant, t'as eu une augmentation - hou hou [agitation de bras] j'aime pas les augmentation, j'en ai jamais assez. Hé le marmonnant, attention tu vas te prendre la fenêtre - hou hou [agitation de bras]s j'aime pas me faire défoncer le crane par des fenêtres. [jamais content ce mec...]. Bon ensuite, toujours dans l'optique ou il se serait mangé la fenêtre j'imagine aussi très bien ma réaction : putain, mais fait gaffe avec tes bout de cervelas, t'en a collé pleins sur la paroi et sur mon écran c'est dégueulasse ! 'tain franchement, t'es casse couille comme collègue toi. Quoi glup rrh ? Comprends rien à ce que tu racontes, articules ou craches tes dents que ça devienne audible ! Non bien sur c'est pas vrai, j'exagère un chouia, j'aurai pas réagis comme ça, je suis pas du genre à enfoncer quelqu'un déjà à terre [ou inerte sur son clavier]. Et pi en plus ça aurait été beaucoup plus radicale comme réaction de ma part : haaa ! du sang, du sang, beurk, j'aime pas voir du sang, tiens je vais tomber dans les pommes moi, et zou, évanouissement.
Mais de tout cela, il n'en a rien été, car le jour ou cette fenêtre s'est rebellée et a pliée sous les assauts du vent, mon collègue n'était même pas au bureau. Cette fenêtre s'est donc faite remarquer en s'ouvrant ainsi avec pertes et fracas, mais elle ne restera pas dans nos mémoires de travailleurs comme étant LA fenêtre qui a tué un technicien. Alors que LA porte qui a assommé notre manager, tout le monde sur le plateau la connait et la respecte...