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13 novembre 2006

Souffre douleur

Il y a des gens comme ça, tu sais pas pourquoi, mais tu les aimes pas. Ils n'ont rien fait ou rien dit de spécial, mais tu peu pas les encadrer. Dès qu'ils font un truc ça s'exaspère, quand ils font rien ça te saoule de les voir rien glander, quand ils disent un truc ils ont forcément tord, et juste quand ils sont assis, sans rien faire ou rien dire t'as quand même une irrépressible envie de les taper. Et bien sur (chez) ces gens là (on ne vit pas monsieur, on ne vit pas, on triche), ils ne font jamais rien pour pas qu'on les aimes pas et qu'on arrête de pas les aimer. Ils ne se rebellent jamais, ils s'énervent jamais plus que "ho hé c'est bon arrête maintenant là !", avec les points sur les hanches pour montrer qu'ils sont colère, mais si tu les poussent du doigt ou que tu leur fait "Bouh !", ils se taisent, ils subissent et ils ont l'air de kiffer ça.
Cette espèce humaine est ce qu'on appelle des souffres douleurs. Ils ont été créer exprès pour animer les cours de récré. [avec le jeu j'attrape la queue du Mickey, en remplaçant ladite queue par le bonnet du souffre douleur - Variante printanière fonctionne aussi avec son short, mais dans ce cas demande préparation et dextérité]. Plus tard ils animent tes années de lycée et te permettent de parfaire ta dextérité en leur balançant des élastiques dans la tronche en cours de math, ils sont aussi très pratique pour passer tes nerfs d'être encore puceau en te moquant de leur vie sexuelle aussi inexistante que la tienne sauf que pendant que tout le monde se fout de sa gueule à lui, on s'occupe pas de toi. C'est vraiment hyper pratique un souffre douleur. Hachement plus qu'un Yéti en cas de recherche de fraîcheur ET de douceur. Si t'as du bol, t'en retrouves toujours aussi un plus tard dans ton travail. C'est lui que t'envoies gueuler au sixième quand il y a plus de café, et qui une fois que la machine est réparée te paie un thé, pour fêter ça.
Alors j'en conviens, c'est pas bien de profiter de la faiblesse des gens comme ça, mais en même temps, c'est utile. Ca te permet de te placer sur l'échelle de l'évolution sociétale [je suis pas sure qu'il existe ce mot...], de savoir si t'es un winner ou un looser [désolée, j'ai vu Little Miss Sunshine vendredi et depuis je suis contaminée] et de choisir ta victime parmi les espèces de souffre douleurs découvertes jusqu'ici :
Le basicus : celui qu'on peut taper sans qu'il gueule. C'est le plus simple, il est toujours tout seul, en manque perpetuel d'affection et considère comme amis ceux qui le persécute car c'est tout ce qu'il a.
Le nounoursus : celui qu'on peu pas taper car il est trop balèze, mais il est con alors tu peux le charrier, de toute façon il a rien queuté, vu qu'il comprends que si c'est Arthur qui a fait la blague [preuve d'intelligence, car perso, les blagues d'Arthur je les comprends pas...].
Le Lachus : celui qui gueule mais que quand il est tout seul parce qu'il voudrait ni déranger ni que ça se sache trop. Lui il t'aime pas, mais quand t'es là il fait comme si, alors profitons en.
Le Moutonus : celui qui gueule mais que quand on lui dit de le faire et qu'il y a assez de monde autour de lui. Comme ça, si les flics débarquent il pourra dire, c'est pas moi c'est lui.
Enfin, le dernier, peut être le plus complexe à appréhender, mais certainement le plus intéressant vu le challenge qu'il représente : Le Rebellus. Lui il a conscience qu'il possède toutes les caractéristiques du souffre douleur, que quand les gens le rencontre, ils ne l'aiment pas, quoi qu'il dise ou fasse. Mais il n'accepte pas sa condition et donc s'entoure d'autre souffre douleurs, pour former un espèce de gang, dont il est le chef. Mais malheureusement ça change rien, on l'aime pas quand même surtout vu la bande de naze qu'il trimballe avec lui.

Petite c'était ma spécialité ça, harceler un Rebellus, jusqu'à ce qu'il craque et redevienne un Basicus. Bon déjà, pourquoi s'acharner comme ça sur quelqu'un ? Ce n'est rien d'autre que le reflet d'un mal être diraient les aspirants psychologues, parce que je bois de l'Orangina Rouge diraient les aspirants nutritionnistes téléphiles, parce que t'es qu'une grosse conne dirait Bélinda et Christian mes deux souffre douleurs attitrés, parce que la nature humaine est ainsi faites vous répondrais je. Oui l'homme est un loup pour l'homme [ou en moins imagé, l'enfant est un batard avec ses congénères quand il les sent plus faible que lui] et c'est dès la cour de récrée qu'il plante ses crocs dans le frêle agneau assis à ses cotés à la cantine et qui sera sa future victime vu qu'à 6 ans il est toujours pas capable de couper sa viande tout seul, donc il risque pas de moufter si je lui pique son quatre heure une ou deux foix par semaine quand le mien ne me plait pas [du nutella et pas de la confiote dans les tartines maman !]. Ainsi quand je suis arrivée en primaire, comme je venais d'une autre ville j'avais pas de copain et de copines [qui avaient déjà monté leur gang dès la maternelle...], il a donc fallu que je m'impose et pour ça j'ai choisi Bélinda. C'était une grande rousse avec une voix de canard, je pouvais pas l'encadrer et dès que sa clique de copine l'abandonnait deux secondes [pour aller fumer des clopes aux Ouaters (attends en primaire à Nanterre, on est précoce)] , je lui tombais dessus à bras raccourcis pour lui tirer les cheveux, lui donner des coups de pieds dans les tibias ou lui dire qu'elle était bête. Bon ensuite, je me suis fait des amis à l'école, et j'ai abandonné Bélinda à son triste sort, ne lui tapant dessus que si l'occasion se présentait, comme quand on faisait des matchs de handball à l'école [en tant que gardienne de handball, je me comportais comme un gardien de football et je faisais des sorties dans les pieds ou bien des sorties karaté dans les têtes comme Schumarer sur Batiston (salaud !).] pu alors lors des parties de balle au prisonnier [en pleine tête de Bélinda, c'était un peu comme un bonus psychologique pour moi].
Ensuite j'ai grandi et je suis rentrée au collège. Vu que là j'avais déjà des amis place [acquise dans le gang initial de maternelle] et qu'on me connaissait, c'était pas utile pour moi de persécuter qui que ce soit. Mais un jour, en cinquième est arrivé Christian W. Et ce mec, mais putain qu'il était con. Il avait un tête de con [la même que Riff Raff en fermier dans le Rocky Horor Picture Show], des conversation de con [à ton avis, c'est laquelle la plus forte, la mouche ou la libellule ? - n'importe quoi cette question, tout le monde sait que c'est le rhinocéros], des idées de con [nan, toi t'es une fille tu joues pas au foot avec nous - mais je t'enmerde moi, Marinette Pichon c'est ma mère d'abord !], un blouson de con [un truc bleu avec un faux col aviateur et des écussons partout pour faire armée et qui n'allait pas du tout avec sa tête de réformé à vie] et il était con [mais ça je l'ai déjà dit, non ?]. C'était physique comme truc, je pouvais pas l'encadrer et en plus avec lui ça se passait moyen car à son arrivée il voulu faire de moi son souffre douleur. Bon, je comprends sa démarche et pourquoi m'avoir choisi moi : plus petite que tout le monde [sauf Céline mais elle avait 2 ans d'avance....], habillée comme un cul en permanence [ha maman, t'as pas facilité ma vie sociale avec les jolis sous pull  qui grattent et les chemises à jabot violettes que tu m'as fait porter trop longtemps...], qui joue pas avec les autres filles, qui écoute OuiFM au lieu de Fun Radio [nan mais c'est pas de ma faute à moi si mon papa voulait pas qu'on écoute "cette musique de merde" et qu'il avait bloqué toutes les radios de la maison sur OuiFM (quelle enfance difficile que la mienne....)] et qui n'a même pas la télé [et vi j'ai eu la télé qu'à 13 ans, avant c'était niet. D'ailleurs j'étais tellement à la masse la dessus que je croyais que Starsky et Hutch c'était le nom d'un seul des deux policiers et je me demandais comment pouvais bien s'appeler l'autre...], la loose totale quoi. Donc moi aussi j'avais ma tenue de ringard, mais je comptais pas me laisser marcher sur les pieds par ce petit con, nouveau au collège et qui se prenait déjà pour un caïd avec sa bande de naze autour de lui. Donc une fois, le gars se fout de ma gueule, je dis rien, laissons l'humour à deux balle de chacun s'exprimer... Deux fois, ok, c'est pas grave, c'est un nouveau, il est pas au courant des us et coutumes de la région.... Trois fois : c'est quatre fois de trop, tu vas connaître mon courroux con de Christian W !!

Quand t'es petit, tu gères pas les crises de la même façon que quand t'es plus grand [sauf si tu t'appelle Régis], parce que tu sais très bien discuter et poser à plat le débat pour que chacun s'exprime et fasse part de ses griefs à l'autre de façon ferme, mais courtoise (ouais on est tous des potes, vas y fait tourner men). Petit, tu préfères les actes. L'autre truc qui se passe, c'est qu'à cet age là, la différence physique garçon / fille n'est pas très flagrante, une sorte de parité physiologique qui fait bien plaisir quand t'es une fille et que normalement un garçon c'est plus fort que toi.
Ainsi, rapidement Christian W et moi en sommes venus aux mains, car ce con de Christian W s'était foutu de ma gueule le jour ou j'étais venu pour la première fois au collège avec mes lunettes en s'écriant : ha ! femme à lunettes, femme à quéquette [l'insulte suprême quoi !]. C'en était trop. Me sentant humiliée je me devais de laver cet affront fait à toutes les bigleuses de la terre n'aimant pas les lentilles [-de contact, car les lentilles le légume j'adooore !]. Je suis donc rentrée dans le lard de ce con de Christian W. Hop bagarre, [du sang, du sang, de la chique et du boudin !], gifle par ci, tentative de coup de poing par là, griffures sur la tronche (ba oui, j'suis une fille moi), jusqu'à ce qu'un petit moine shaolin avec la tête de mon papa apparaissent dans un coin de ma tête et me dise : rappelle toi ma fille, si un gars te veut du mal tape lui dans les roustons. J'ai donc fait comme papa il m'a dit : prise d'élan à la Mark Landers en position du faucon (v'la les références... j'ai eu la télé tard, mais je me suis rattrapée depuis) et BOUM grand coup dans les couilles bien par en dessous, avec le coup de pied bien ecrasé sur les burnes en fin de mouvement. Du grand art que n'aurait pas renié JCDV, le plus aware des belges. Sur ce coup là, il était recta Christian W.... Après ça, il a ramassé ses couilles et n'a plus cherché à me gonfler. Deux semaines plus tard, il rentrait à l'hosto car soit disant il avait une testicule qui était remontée. Mon cul oui, c'est surtout que sa testicule n'était jamais descendu paske c'était une vraie gonzesse ce mec en fait...

-- Je suis le post qu'est venu sans prévenir de Jack --

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Commentaires
G
Je tiens a préciser que je n'ai jamais violé mes souffres douleurs [ils étaient beaucoup trop laids]
C
Voial ce que tu risque :<br /> ""Le procès d'un sans domicile fixe lituanien de 25 ans s'est ouvert hier et se poursuivra aujourd'hui devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine. Il est accusé d'avoir tué à coups de barre de fer, en mai 2005, à Meudon, un autre SDF qui avait fait de lui son souffre-douleur. L'accusé affirme que la victime le forçait à voler et à mendier à sa place, et l'avait déjà frappé et violé.""
J
En fait t'etais une sorte de zorro un peu violent quoi.
G
Yoj => si ton père et mien c'est le même, c'est pas impossible...<br /> <br /> Jade =>ba c'est bien ça, faut se rebeller dans la vie. Ne pas accepter la soumission et gueuler un grand coup. Perso c'est pour ça que je pourchassais mes souffre douleur, pour qu'ils se rebellent et puissent s'affirmer. C'était hyper social comme truc en fait...<br /> <br /> Burette =>oui, le rhinocéros nous enterrera tous !!<br /> <br /> Rocket =>impatiente va ! j'ai 3 film en retard en critique j'te f'rai dire...[et pourquoi je m'en vante ???]
R
tu as vu little miss sunshine depuis vendredi et t'as pas fait ton résumé de critique de cinéma? hein?
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