Continue ta race la grosse !!

Hier, dimanche, a 17h36 exactement (heure d'été), une des grandes interrogations de ce monde a pris fin, mettant ainsi un terme de la plus belle des façon à un weekend fort en chocolat (mais sans cacao). Tout à commencé vendredi soir ou je me suis rendue chez Weedo avec Couzin Machin sous le bras dans le but de rejouer au poker et accessoirement de revoir mes amis, les chaussons Homer de Weedo que je kiffe particulièrement, surtout quand mes pieds sont dedans :

Comme je n'étais plus la débutante dans cette partie de poker, j'ai perdu. Comme couzin machin était le débutant de cette soirée poker, c'est lui qui a gagné... Après avoir virtuellement perdu de l'argent et concrètement beaucoup de crédibilité auprès des gens présents lors d'une partie de Burger Quizz de folie, après des histoires de prépondérance et d'autres de pré-jesaisplusquoi, après la phrase désormais culte : pose les questions dans le sens des aiguilles d'une montre, après une demie heure de marche pour rejoindre ma voiture et cinq minutes de route pour rejoindre ma maison, je me suis couchée bien tard, c'est à dire à 4 heures (heure d'hiver) sachant à l'avance que samedi matin serait difficile....

Sur ce coup là, je ne me suis pas trompée, car si il faisait bien nuit quand je me suis couchée, il faisait brouillard dans ma tête quand j'ai ouvert un oeil pour allumer mon téléphone d'astreinte à 8h30, il a fait c'est quoi ces cloches ? dans ma tête  quand ce même téléphone à sonné à 9h15 et que quelqu'un m'a demandé de dépanner son imprimante, et finalement il a fait jour et plus calme dans ma tête quand je me suis levée à 14h00.

Bon à la base, samedi, je devais aller en courses chez Leclerc, prendre de l'essence chez le pompiste puis retrouver Couzin Machin  chez Truffaut car il a décidé de fleurir son salon, et c'est tout à son honneur. 14H... pour les courses chez Leclerc c'est mal barre, je vais donc faire un saut chez Monoprix pour y refaire le plein de coca et de nouilles chinoise. Ceci étant pensé, ceci est exécuté, et à 16h00, fraîche comme un pinson coincé depuis 6 jours dans une gouttière, je suis chez Monoprix. Mes courses se passent bien, je suis à deux doigts de craquer pour un gros paquet de Mars quand j'entends une voix un peu familière, bien que beaucoup plus grave que dans mon souvenir qui me dit :
- grrrumly ?
- oui ? Damned, beaux z yeux, c'est bien toi ??
Et oui, c'était bien elle, ma copine d'anglais du collège qui avait de très beaux yeux. Ben ça alors si je m'y attendais ! Je la croyais à Toulon. D'ailleurs je lui ai fait part de mon étonnement :
- ben ça alors, si je m'y attendais, je te croyais à Toulon !
- Effectivement, j'y ai vécut presque 7 ans, mais ça fait un an que je suis rentrée à Nanterre. Tu sais ce qu'on dit du cap des 7 ans, hein...
- Heu non, pas trop. Je sais qu'à 7 ans on peu lire Tintin, mais c'est tout.
- Non, t'es con, je te parle dans les couples. Sept ans, c'est la date fatidique. Après 7ans de vie commune soit tu te sépares, soit tu restes pour la vie. Et bien moi, je suis séparée et de retour sur Nanterre.
- ha c'est con ça, et ça va, tu t'en ai remis de la perte de ton boyfriends ET du beau temps ?.
- Oui, c'est vrai que le soleil me manques parfois. Et toi qu'est ce que tu deviens ?

Devant cette belle affirmation d'indépendance affective, je lui raconte donc ce que je deviens : rien de spécial. Au bout de 10 minutes de conversation devant le rayon eau minérales [ça va on gênait pas, personne n'en boit de ce truc de toute façon], beaux z yeux me propose une soirée au concept fort sympathique : Oublies ce que tu as fait cette nuit entre 2 et 3.
Ok, entre une ballade chez Truffaut le samedi à 18h00 et une soirée entre ex-collégienne là haut dans sa maison, y avait pas photo. Donc hop, retour à ma maison, gros nettoyage parce que putain c'est vraiment crade chez moi, puis grâce à un petit coup de bus, zou en deux temps trois mouvement, je suis aux pieds de la tour de ma cop's. Et beaux z yeux, elle habite pas dans n'importe quelle tour m'sieurs 'dames, non, non, non, mademoiselle se paie le luxe d'habiter dans un bâtiment classé "Architecture Unique" (donc petit Nicolas, casquette président des conseil général des Hauts de Seines, tu peux pas les raser pour agrandir la pompe à fric qu'est La Défense, dommage...), j'ai nommé, Les Tours Aillaud [ou Les Tours Nuages comme les appellent les petits n'enfants].

C'est laid hein ? Mais en même temps c'est tellement laid que ça en devient beau...

Le truc bien, avec copine beaux z yeux, c'est que son papa il était gardien de 2 des 18 tours Nuages, et il qu'il a encore la clé du toit. Donc comme au bon vieux temps de mes 15 ans, nous voilà reparti pour un squat de toit. Y a pas à dire, mais boire de la bière et fumer de la drogue à whatmile pieds d'altitude en dominant tout le parc de Nanterre, c'est hachement mieux que fumer de la bière et boire de la drogue dans son salon comme un con au premier étage de son immeuble... Après avoir engloutis des hectolitres de bière et des quantités gastronomique de chocolat nanterrien, beaux z yeux avait atteint son but : je sais pas du tout ce que j'ai fait de 2 heures à 3 heures dans la nuit de samedi à dimanche. Par contre je sais que beaux z yeux elle bosse dans la pub vers Nation et qu'elle a quitté son boyfriend toulonais parce qu'elle pense qu'elle est gay. Hum, faudra qu'on se revoie.... Sur les coups de 5 heures du mat', retour en trottinette à la maison avec juste une chute en chemin et encore c'est pas de ma faute, il était pas là ce banc la dernière fois que je suis passée par là...

Dans la nuit de samedi à Dimanche, passage à l'heure d'été que j'ai pas du tout senti passer (vraiment bien cette soirée) et Dimanche, levée à midi. Ma maison est rangée, mon chat est nourri, mon lit est fait, tout sent le bon et le propre sauf mes poumons et moi. Très bien soyons fou, je vais sortir me promener dans la rue !!! Donc direction les halles / le marais. Ballade dans le quartier [non c'est pas par choix communautaire, c'est juste que les boutiques sont ouvertes le dimanche dans le coin], petite mousse à L'Etoile Filante puis retour à pied jusqu'à la Place de L'Etoile, la vache ça fait une trotte, mais ça fait du bien par ou ça passe ces petites balades. Ensuite retour maison et là, apothéose du Weekend : La Vérité sur Mamouthon et Mamoutha.

Alors j'texplique. Depuis un bail, avec les AA, on se demande si Mamouthon et Mamoutha sont frère et soeurs, colocataires ou love to love. D'après la dame de l'agence de location, ils ne sont que colocataires. D'après moi, vu qu'ils se ressemblent beaucoup et qu'ils ne se parlent qu'en s'agressant verbalement, ils sont frères et soeurs. Enfin, pour les AA qui les ont eu comme voisins du dessous un certains temps, ils seraient en couple. Et donc aujourd'hui la vérité à éclaté, grâce à ma bonne vue et à une machine à laver récalcitrante.
So, dimanche, je suis de retour chez moi. Je suis en train de retirer mon linge du séchoir quand j'entends gueuler derrière ma porte. Keski s'pass, un fait divers sur mon palier ? cool, je vais passer au journal de 20 heures ! Ni une ni deux, je me place derrière le judas sans bruit et comme toute bonne voisine j'observe ce qui se passe sans faire un bruit.
Et il se passe ça : Mamouthon et Mamoutha sont en train de monter une machine à laver dans l'escalier. Cool, après leurs bruits de pas à faire trembler les murs et leur chien qui jappe toute la journée, ils ont trouvé un autre moyen de faire du bruits. Pleins de ressources ces voisins.... Et apparemment le montage de machine il se passe pas super bien. Il se passe tellement pas bien que Mamoutha est en larmes devant ma porte alors que Mamouthon lui gueule des trucs de ce genre à la figure [désolée, j'ai pas tout saisi, je parle pas super bien le picard]
- non attrape le truc à la con par en bas. Allez grosse, ben oui sinon comment je porte ce con moi, tu réfléchit des fois ? [ben non, là elle pleure, elle peu pas réfléchir]. Ce à quoi Mamoutha lui réponds :
- mais non, mais meumeumeubouboubouhouhouu, snif, ET PUIS C 'EST TOI QUI EST CON, c'est trop lourd ton truc.
- ba tu m'saoules, j'vais la laisser là moi la machine ! [yes bonne idée laisse là comme elle est là, sur mon paillasson, j'ai toujours rêvé de balancer une machine à laver dans les escaliers moi...]. Sur ces belles paroles Mamoutha disparaît de mon champ de vision, mais pas de mon champs auditif puisqu'en fait elle est juste montée chez elle boire de l'eau (non, je ne les épie pas, ils sont HYPER BRUYANTS c'est tout). En l'attendant, Mamouthon se cure le nez consciencieusement juste devant ma porte, ce qui m'a alors donné l'envie de lui faire peur en lui murmurant si j't'attrape, j'te mange, comme dans la blague du noir dans le placard [si t'as fait des colos forcément tu connais cette blague !].

Même pas le temps de faire ma blague que Mamoutha est de retour. Ils s'y remettent alors dans leur ascension de machine à laver. Là dessus je comprends mieux pourquoi ils se galèrent car Mamoutha qui mesure une mètre douze les bras levés prends la machine par en bas et a pour mission de monter les escaliers de face tandis que Mamouthon qui est un gaillard bien bâtie à la bibine culminant facilement à 1m80 est celui qui remonte les escalier en arrière, l'obligeant aisni a plier son grand corps. Leur attelage est donc plus que bancal et dès la deuxième marche Mamoutha manque de mourir écrabouillée par la machine à laver suite à une perte d'équilibre. Forcément, elle se remets à chuiner. Forcément, Mamouthon se remet à leur gueuler dessus. Et là d'un coup d'un seul la révélation. Afin de sécher les larmes de Mamoutha, Mamouthon se penche et lui claque un smack. Damned, c'est pas des frère et soeurs, c'est des amants !! Beuuurk, merde, poil, bite et couille, c'est pas possible, ça veut dire qu'il y a moyen qu'ils se reproduisent !?

Je suis donc là derrière ma porte à observer cet amour naissant à mes yeux. Je les vois différemment ces voisins. Ainsi ils s'aiment... c'est beau tout ça, je suis contente de savoir qu'ils ont tous les deux trouvé leur moitié. C'est beau l'amour, j'ai l'impression d'être entourée de papillons et de bisounours en fleurs.... J'en suis à cette rêverie quand Mamouthon me ramène à la dur réalité qu'est la sienne, alors qu'il empoigne presque à lui tout seul la machine à laver, il lance à sa chérie qui l'aide comme elle le peu un fort et clair : Allez ! Continue ta race la grosse ! Oui, c'est beau l'amour,  même chez les picard....


-- Je suis le post encore à l'heure d'hiver de Jack --

Comments

[Yojik]

On est d'accord hein ? S'ils font une portée, tu me gardes un petit !

[Jade]

Faut croire que mes quelques vacances avec d'autres gentils enfants de mon âge et pas seulement, c'était pas le jeu phare.
Pi .. tu feras pas plus romantique que les toits du Sacré Coeur, j'ai eu l'occasion d'y aller et c'est .. magnifique. Meme les deux mammouths en seraient adoucis. Quoique...

[grrrumly]

Claire => oui, comme le disent carole Rousseau et TF1, c'est beau l'amour, même entre gens laids.

Jade => keuwa, tu connais pas la blague pourri du mec dans le placard qui dit "si j't'attrape j'te mange" à ses crottes de nez ? Comment cela se fait ce ?

Burette => non, je l'ai pas pécho. moi c'est les brunes, encore les brunes, toujours les brunes et beaux z yeux est blonde. dailleurs tu n'aura pas dans tes connaissances une jolie brune aux jolies yeux qui voudrait faire des balades avec moi sur les toits ? (non, je fais pas mon marché, c'est juste que ça doit être le printemps qui me travaille...)

Nicolas => un flux RSS aux toilettes, beurk c'est dégoutant tes problemes gastriques ne regarde que toi ! :-p

[Nicolas]

Après une petite absence sur ce blog pour cause de "petite" vacance au ski, je reviens et tombe sur ce post, qui ma fait tellement poiler que je t'ai rajouté dans le flux RSS de mon petit PDA !

Ah que c'est beau la technologie quand même je vais pouvoir continuer à te lire partout : à la plage, sur les chiotes, dans la forêt, pendant les diners interminables, sous ma couette, dans le métro, le bus et la train, et même dans la rue !

Alors heureuse d'être partout avec moi ???
;+))))

[Burette]

Tu l'as pas pécho en haut de la tour ??? Rha chuis déçu déçu déçu.

Heureusement que l'amour triomphe à la fin. Et surtout la poésie...