Grrrumly est ... en weekend ce soir

24 mai 2006

Y a pas à dire, je suis la reine de la négociation ! Ce midi j'ai chopé le 3eme chef sur le retour de la cantoche et je lui ai parlé de mon petit weekend que je voyais bien commencer dès ce soir. Je sais pas si c'est à cause du succulent repas que nous avait préparé les cuistots Eurest ou juste mon sourire ravageur (quand on le voit de profil) qui a fait effet, mais tout ce que je sais c'est qu'il m'a dit : "ok, pas de problème, ça devrait être calme vendredi. C'est pour déménager ? tu m'inviteras à la crémaillière alors !" Je lui ai alors répondu, "non c'est pour lessiver puis repeindre les murs. Biensur tu es le bienvenu si tu veux m'aider !" Comme c'est un garçon poli, qui ne se vexe pas et qui n'a pas peur du ridicule il a juste répondu "non, désolé, je peux pas, vendredi il y a curling !". Mise devant le fait accompli (il aime VRAIEMENT le curling alors !), je n'ai pas insisté, je sais bien que je ne fais pas le poids face a 3 palet en granit accompagnés de balais. C'est pas grave je ne comptais pas non plus sur lui à 100% pour lessiver mes murs puisque rien que ce matin je ne savais pas encore que je lessiverai mes murs vendredi. [il s'en passe des chose dans ma vie dis donc !]. Ce qui est cool c'est que je termine dans 2heures et je ne remets pas les pieds ici avant lundi. Et j'ai même pas eu à lui filer mon mars, c'est trop une bonne journée et ça me permets d'oublier que ce matin un balayeur m'a filé un coup de manche de pelle sur la tête.

Car oui ce matin je marchais d'un pas léger, mais vif en direction de mon travail. Arrivée juste en face de mon boulot, je vois un monsieur avec un balai dans la main, une poubelle à roulette à coté de lui et une veste jaune fluo sur le dos, en train de ramasser des trucs, en plein milieu du trottoir. Les trottoirs étant larges par là bas, je fais le tour du gars. Mais je fais le tour dans le mauvais sens et juste au moment ou l'homme fluo se décide lui aussi à faire le tour de lui même pour déposer ce qu'il avait ramassé, dans sa petite charette-poubelle.
Et là ça fait comme dans les films de Charlot, schboum ! [bruit du balais contre mon crane] il me file un coup sur la tête avec le manche de son ustensile [moarf]. Le monsieur fluo ne m'avait pas vu, il a donc été super surpris de toucher quelque chose avec son manche à balai. [moi aussi j'ai été surprise de me faire taper comme ça l'arrière du crane, ma mère n'étant pas dans les parages...]. Le monsieur fluo s'est confondu en excuses. Je lui ai dit que c'était pas bien grave et que j'avais même pas eu mal d'abord ! J'ai traversé la rue qui mène à mon travail, toujours avec le monsieur fluo qui me criait qu'il était "vraiment désolé ma p'tite demoiselle !". Ca m'a bien mis l'affiche dès le matin devant mes collègues qui prenaient leurs cafés en bas...mais c'est pas grave, car depuis ce midi j'applique l'adage : pas de violence, c'est les vacances !

-- je suis la tête bosselée de Jack --